Une déclaration à propos du « scandale de Woland »
Un des fondements de la théorie de la communisation est une opposition radicale à l’État capitaliste dans toutes ses incarnations et aux gouvernements quelle que soit leur famille politique.
Sic n’a donc rien à faire avec des responsables gouvernementaux.
Un participant à Sic, inactif dans le projet depuis environ un an, a décidé récemment d’entrer dans un parti qui en 2015 joue la carte du keynésianisme de gauche, et il est devenu un cadre de haut rang dans la nouvelle administration Syriza en Grèce.
Nous avons pris la décision de le retirer de la liste e-mail de Sic, mettant fin formellement à son association avec le projet. Mais il va sans dire que, étant donné sa trajectoire politique, son appartenance au projet était devenue de fait impossible.
Ceux et celles qui participent à Sic sont des partisans de la communisation ; ils partagent une compréhension de la révolution comme communisation, c’est-à-dire comme dissolution des rapports sociaux capitalistes et de l’Etat.
Poser cette théorie comme impliquant de quelque façon son contraire représente un impressionnant exploit de « délinquance » dialectique. Mais comme chacun sait, tout ce qu’on publie sur internet peut être utilisé comme preuve contre vous, et le sera sûrement…